Artiste
Bercé par Danyel Waro, Fréderic Joron et Davy Sicard, Idriss Judith alias Kafmaron prend goût très tôt au Maloya, la musique traditionnelle de son île. C’est en 2008 qu’il part en Australie apprendre dans une école de percussions brésiliennes. Il ne tarde pas à y enseigner à son tour, revient à La Reunion pour se former à EMA Réunion et crée le Kréol Orchestra.
Pédagogue, multi-instrumentiste, il est déterminé à valoriser et exporter la musique son île. Son rêve : créer un grand carnaval réunionnais, où chaque commune défilerait au sein d’une troupe de 500 percussions. Sa quête : définir la place du créole dans le monde en tant que modèle de vivre-ensemble pour la planète.
Moine rappeur
Rappeur, slameur, moine bouddhiste, engagé social, formateur en communication bienveillante, artisan de la paix… Sébastien Dijoux a débuté sa carrière d’artiste en 1997. Acteur du mouvement Hip Hop réunionnais, animateur de radio, responsable associatif, il n’a pas toujours emprunté le droit chemin mais devient moine bouddhiste et enseigne au dojo «Zendo La Kour» au Tampon. Se confrontant au quotidien aux difficultés sociales à la Réunion, Ti Yab Zen enseigne travers de son expérience de vie, l’importance d’apprendre à cultiver la bienveillance dans son quotidien : « Difficile, mais tout à fait possible...»
Doctorant
Doctorant en physique énergétique, Farid est originaire des hauts de la Réunion. Emerveillé depuis sa plus tendre
enfance par la nature réunionnaise, sa fragilité, sa force et son immensité, il oriente ses études vers la compréhension physique du monde qui l’entoure. Ingénieur puis doctorant, ses recherches portent sur les nouveaux systèmes de stockage énergétiques et les solutions à l’intermittence de l’énergie solaire, avec un objectif : proposer un nouveau modèle de production plus respectueux de l’environnement.
Létitia FRAYSSE
Dirigeante de société
Diplômée de l’école de commerce EDHEC (Lille) et titulaire d’un MBA obtenu à l’université de Laval au Québec, elle préside la filiale de Total à la Réunion. Née en 1971 au Cameroun d’une mère Versaillaise et d’un père Marseillais, Létitia Fraysse passe son enfance entre Pau et Paris, puis sa vie d’adulte dans divers pays (Canada, Portugal, Egypte) avant d’atterrir à la Réunion. Cette mère de trois enfants a gravi les échelons et connu l’expérience internationale.
Entrepreneur
Né en 1983 aux Comores, Naccache débarque en France à l’âge de 4 ans avec mes parents. Son père travaille alors pour le gouvernement comorien au ministère des affaires étrangères. Suite au coup d’état orchestré par le mercenaire français Bob Denard qui renverse le gouvernement comorien de l’époque, mon père perd son emploi.
Naccache grandit en banlieue parisienne, à Noisiel plus précisément. Passionné de basketball, il pratique pendant des années avec comme objectif de devenir professionnel et se voit même en NBA. Lorsque cela semble compromis il se promet de faire partie de la «NBA des entrepreneurs» et monte ma première entreprise à 22 ans.
Entrepreneur
A 24 ans, ce jeune entrepreneur porte son projet «Can’Heat» dans un développement international : un kit de facilitation de la fabrication par soi-même d’un chauffe-eau solaire à bas-prix à partir de matériaux de récupération (canettes métalliques, palettes, bouteilles plastiques...).
Diplômé de la licence professionnelle en maîtrise de l’énergie et énergies renouvelables de l’IUT de SaintPierre, Quentin est aussi co-gérant d’un gîte écologique situé sur les pentes du Dimitile.
Scientifique
Né à Maurice et vivant en France depuis l’âge de cinq ans, il a fondé en 2007 la jeune entreprise française de robotique de services «Partnering Robotics». Docteur de l’École Polytechnique, titulaire de Masters en nouvelles technologies et Recherche en gestion et dynamique des organisations, Ramesh Caussy a occupé des postes de direction au sein de firmes telles que 3Com, Alcatel ou Intel. Il a contribué au lancement de produits tels que le Palm connecté, l’ADSL, les réseaux photoniques ou la plateforme «TV
connectée».
Activiste
Née Marie-Germaine Périgone en 1963 à Bois de Nèfles Saint-Paul, elle se nomme aujourd’hui Valérie Andanson suite à une adoption basée sur des faux et à son transfert à La Brionne dans La Creuse alors qu’elle avait trois ans.
Valérie Andanson fait partie des plus de 2 000 enfants réunionnais transplantés dans les années 60,70 et 80 et communément appelés «Les enfants de la Creuse». Elle milite pour la reconnaissance de cette page sombre de l’histoire de France, et pour aider les victimes à retrouver leurs racines après des années d’exil.